Noël 2024: 10 idées de cadeaux pour les gourmands à Paris
Rien de tel qu’un cadeau utile pour faire plaisir aux gourmets! À déguster ou à manier pour préparer des mets, voici notre sélection d’idées pour les fêtes.
Le pandoro de Christophe Louie
Si le panettone transalpin semble avoir trouvé sa place sur les tables de fêtes françaises, son cousin le pandoro (littéralement «pain d’or»), originaire de Vérone, n’a pas encore acquis la même notoriété. Et pourtant, entre son allure festive (de forme étoilée, on le recouvre de sucre glace pareil à de la neige qui tombe), sa texture moelleuse et sa simplicité (qui séduit les anti-fruits confits), cette brioche a plus d’un tour dans son sac.
S’en convaincre chez Christophe Louie, le petit prodige français tombé dans le panettone au levain naturel, qui s’épanouit depuis l’an dernier dans sa boutique du Marais. Sa version au beurre infusé à la vanille de Madagascar, préparée sans levure, est aérienne comme un coussin, et se distingue par sa saveur prononcée de miel de châtaignier. Le conseil du chef qui risque de surprendre les Italiens? Déguster le pandoro (tiédi), avec un peu de pâte à tartiner. À noter également pour Noël, deux panettones salés (le délicieux et relevé cacio e pepe au pecorino et aux poivres noirs ; celui pour Petrossian à l’algue nori et au yuzukosho), à côté de plusieurs sucrés, dont un au café et aux épices.
Prix: 35 € le pandoro (750 g, 6-8 pers.).
Où l’acheter? En boutique au 12, rue Dupetit-Thouars (3e) et sur le site.
Les céramiques de Kosuke Nabeta
À quelques mètres des quais de Seine, le chef Kosuke Nabeta dirige depuis 2017 l’étoilé Sola, où dans une cave typiquement parisienne, il livre sa vision du Japon gastronomique. Deux rues plus loin, il vient d’en ouvrir l’annexe, d’abord cave à vin et à sakés, pour découvrir les quilles du restaurant à prix caviste et, dès le 8 décembre, boutique de céramiques. Ce sont ses propres créations, qui prennent ici vie avec l’aide de la céramiste Enola Chenal ou de la laqueuse Lucile Chenais. Des objets d’arts de la table, majoritairement, aux lignes épurées, aux tons de gris et de noir, qui prolongent sans mal l’âme du restaurant étoilé: porte-couteaux, tasses, assiettes, bols à matcha…
Les lieux servent aussi de table d’hôte, pour quelques dîners par mois, et sont régulièrement animés par différents ateliers de céramique, de dégustation de vins, de thés ou même de sakés - une autre idée de cadeau judicieuse.
Prix: tasses autour de 30 €, bols à matcha de 50 € à 60 €.
Où l’acheter? Chez Sola Cave & Céramiques au 6, rue Maître Albert (5e).
Les confitures de Benedetto
Avis aux amateurs de sucré-salé, ceux qui n’imaginent pas leur fromage ou leur charcuterie sans l’accompagner de confiture de figues ou de pâte de coing. C’est pour révolutionner leurs apéros que Benedetto Petronzio a lancé en 2019 ses «confitures atypiques», préparées et vendues depuis l’an dernier dans une petite boutique à la devanture verte, sur la butte Montmartre. Cuisinier et pâtissier de formation, c’est sa découverte des fromages français, et le souvenir de cours dispensés par la référence Christine Ferber, qui l’ont poussé à lancer sa marque de recettes originales et peu sucrées (sans conservateur).
Dans de coquets pots de 125 g, il associe fruits ou légumes (en gros morceaux) à des herbes ou des épices, raisonnés et bien sourcés: pomme et ail des ours (idéal avec du comté ou du foie gras), poire et café (du bleu), poivron et coquelicot (du camembert), pêche et poivre blanc de Kampot (du pecorino ou de la viande des Grisons). Ses confitures sont délicieuses aussi sur une simple tartine, et les conseils de «Ben» imparables pour dénicher les bons accords.
Prix:7 € le pot, coffrets à partir de 21 €.
Où l’acheter? En boutique au 37, rue Montcalm (18e) et sur le site.
Les épices de La Plantation
La Plantation, c’est la belle histoire de Nathalie Chaboche et de Guy Porré, débarqués au Cambodge en 2013, où ils ont rapidement planté 40.000 pieds de poivrier et bâti une école, qui accueille aujourd’hui une centaine d’enfants. Avec un premier client hautement prestigieux dans le milieu des épices, Rœllinger, leur ferme équitable s’est rapidement développée, épaulée par l’arrivée de leur fille Léa.
Aujourd’hui, l’entreprise est un formidable pourvoyeur d’épices, brutes ou transformées: leur gamme de sauce piquante est passionnante, tout comme leurs mélanges pour marinades sèches. Le coffret découverte est un bon moyen de mettre un premier pied dans ce monde merveilleux: un moulin à poivre, un poivre de Kampot noir IGP qui développe une belle fraîcheur, des épices chaï pour les boissons hivernales ou les pâtisseries et la sauce piquante Racines Khmères au curcuma, gingembre et galanga.
Prix: 59 € le coffret découverte.
Où l’acheter? Sur le site. La marque tiendra un pop-up du 12 au 15 décembre au 13 rue Mazarine (6e). Certains produits sont disponibles aussi chez Causses (3e et 9e), Kaviari (4e, 7e, 9e, 15e, 16e et 17e), Viande & Chef (10e) ou au Comptoir de la Gastronomie (1er).
Le livre de recettes du Paul Bert
Après avoir commercialisé ses assiettes, moulin à poivre (de Sarawak), tire-bouchon, t-shirts ou casquettes - disponibles sur bistrotpaulbert.fr -, ce bistrot tradi parmi les plus emblématiques de Paris sort cet automne son premier livre de recettes, aux éditions Hachette Cuisine. Depuis près de vingt ans, Bertrand Auboyneau et Gwenaëlle Cadoret parviennent à attirer rue Paul-Bert (11e) les tribus branchées de l’Est parisien comme les touristes américains autour de leurs classiques bien troussés.
On retrouve dans l’ouvrage une centaine d’entre eux - dont de nombreux sont devenus «cultes», comme le proclame le titre -, à l’image du filet de bœuf sauce au poivre, commandé 14 000 fois l’an dernier! Mais aussi les gougères, les poireaux vinaigrette, le carpaccio de tête de veau, l’aile de raie aux câpres, la blanquette, le homard rôti au kari Gosse, le paris-brest, l’île flottante aux pralines roses ou le riz au lait. Le livre est riche aussi de nombreux témoignages et anecdotes, qui permettent de saisir l’aventure de ce bistrot si parisien.
Prix: 35 €, 288 pages.
Où l’acheter? À la Librairie gourmande (2e) et dans toutes les bonnes librairies.
Les chocolats de Pleincœur
Chef pâtissier de l’hôtel Cheval Blanc Paris (1er), mais aussi du café, pâtisserie et chocolaterie Louis Vuitton, qui fait face à l’hôtel, le surdoué mais discret Maxime Frédéric vient d’ouvrir avec sa femme Claire sa propre boulangerie-pâtisserie Pleincœur, en plein village des Batignolles.
Si vous n’avez pas l’occasion ou le temps de vous y rendre, l’équipe livre en France métropolitaine de jolis coffrets de gourmandises, comme le Panier d’Hortense. Elle contient de délicieuses noisettes en chocolat garnies de gianduja et de caramel, une pâte à tartiner indécente aux éclats de sablé breton et, surtout, ce magnifique ensemble de six œufs aux couleurs variées. Mais c’est bien une douceur chocolatée, garnie de pralinés et de caramels différents. À la fois prodigieusement délicats et diablement addictifs!
Prix: 53,80 € le Panier d’Hortense.
Où l’acheter? En boutique au 64, rue des Batignolles (17e) et sur le site.
La collection de thés d’Ogata
Cela va bientôt faire cinq ans que le designer et restaurateur japonais Shinichiro Ogata a ouvert son splendide temple zen dans un hôtel particulier du Marais. N’ayez pas peur de pousser la porte pour découvrir les différents espaces: restaurant, salon de thé (sabo), bar (shubo), mais aussi galerie et boutiques. Parmi ces dernières, celle dédiée aux thés vient de se doter d’une nouvelle gamme, la T. Colllection, qui vise à démocratiser le thé de spécialité de façon ludique. Prenant le consommateur non expert par la main, Ogata lui propose dix mélanges numérotés de 1 à 10, adaptés aux différentes heures de la journée, illustrés sur un échéancier.
Chacun, proposé dans un emballage façon tasse en fibre de bagasse et de bambou, est pensé pour être infusé à température universelle (95° C, juste après l’ébullition), accompagné de ses instructions d’infusion. Du thé vert Sencha, Kuromoji et écorce du yuzu rafraîchissant pour le réveil (n° 1) à la boisson à base d’orge, de maïs et de soja noir sans théine naturellement sucrée du soir (n° 10), à vous de composer votre assortiment, en feuilles ou en sachets.
Prix: thés à partir de 18 €, coffrets à partir de 50 €.
Où l’acheter? En boutique au 16, rue Debelleyme (3e) et sur le site.
Les huiles d’olive de Profil Grec
Prisé des chefs, ce fournisseur de produits grecs de qualité est aussi accessible aux particuliers - il a même sa propre petite boutique au cœur du si charmant quartier Pyrénées-Jourdain. Depuis 15 ans, Alexandros Rallis et l’équipe de Profil Grec sillonnent la péninsule hellénique à la rencontre des producteurs. Le cœur de l’offre est bien sûr constitué par ces huiles d’olive de caractère, que seule la Grèce sait faire ainsi.
Le coffret de Noël contient d’ailleurs un joli bidon de 500 ml d’huile non filtrée et monovariétale - issue de la variété koronéïki, produite par les frères Milionis, avec une extraction aux températures les plus basses possibles - et, pour prolonger l’expérience, des olives de Kalamata en saumure - la Rolls des olives grecques -, une botte d’origan sauvage du massif du Taygète et des cristaux de fleur de sel du Magne, au sud du Péloponnèse. Un kit abordable, qui offre une belle occasion d’embellir l’apéro ou de se mettre aux fourneaux.
Prix: 24 € le coffret de Noël.
Où l’acheter? En boutique au 109, rue de Belleville (19e) ou sur le site.
Les ateliers du Cordon Bleu à l’Hôtel de la Marine
Le Cordon Bleu, école de cuisine de référence, notamment à l’étranger, a ouvert depuis le début de l’année des ateliers de cuisine, de pâtisserie et d’œnologie pour le grand public dans le cadre spectaculaire de l’Hôtel de la Marine. Les salles de cours dernier cri occupent 350 m2 dans les anciens appartements de Mme Thierry de Ville-d’Avray - véritable prouesse technique, qui permet de cuisiner avec vue sur la Concorde dans un monument national!
Plusieurs formules en petits comités, plus ou moins exclusives (2 heures ou 3 heures), permettent ainsi d’apprendre à réaliser (puis de déguster) escargots à la bourguignonne aux champignons en marmite feuilletée, carbonara de saint-jacques, chou vert au gingembre, purée de potimarron et poitrine de porc caramélisée, forêt-noire, galette des rois, ou, en famille (dès 7 ans), choux à la crème chocolat.
Prix: de 95 € à 230 € selon la formule.
Où l’acheter? Bons-cadeaux en vente sur le site et sur place à l’Hôtel de la Marine (8e).
Les couteaux de chefs de Etch
Si vous avez toujours rêvé d’offrir - ou de vous offrir - de très beaux couteaux, une nouvelle marque 100 % française a débarqué pour dynamiter ce secteur. Fondée en 2023 par l’ingénieur Aymeric Perrot, Etch propose de vrais couteaux de chefs accessibles aux particuliers, au design inspiré du Japon mais à la fabrication strictement hexagonale - les lames sont forgées et assemblées à Thiers, capitale de la coutellerie, et les manches sont en bois de merisier français verni.
La première gamme ne contient que quatre spécimens: un couteau à pain, un grand couteau de chef, sa version plus petite, mais le plus polyvalent pourrait être le quatrième, le couteau Santoku, avec sa lame intermédiaire de 19 centimètres, idéale pour hacher, trancher ou découper avec plus de délicatesse.
Prix: 160 € le couteau Santoku.
Où l’acheter? Sur le site. La marque tiendra un pop-up du 7 au 15 décembre au 78, rue de Turenne (3e).