Croissance: pourquoi les États-Unis continuent de creuser l’écart avec l’Europe

Alors que l’atterrissage de l’économie américaine, maintes fois annoncé par les économistes, ne se matérialise pas, l’Europe s’installe, elle, dans la stagnation. «Notre économie a débuté l’année sur un rythme plus faible que prévu», a constaté, jeudi, à Bruxelles, Paolo Gentiloni, commissaire européen à l’Économie, en annonçant une nouvelle révision à la baisse des prévisions de la Commission. L’estimation pour la croissance du PIB de la zone euro et de l’Union européenne a été amputée d’un demi-point par rapport aux dernières prévisions de novembre, respectivement à 0,8 % et 0,9 % pour cette année. Pendant ce temps, le PIB des États-Unis devrait continuer de progresser de 2,1 % selon le FMI.

L’an dernier, onze États européens sur vingt-sept étaient en récession - dont l’Allemagne, l’Autriche, le Luxembourg, les pays Baltes ou la Finlande. À l’inverse, les meilleures performances ont été atteintes dans le sud du continent, en Espagne (+ 2,5 %), au Portugal (+ 2,3 %) ou en Grèce (+ 2,2 %)…

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