La relation entre la France et l’Algérie suspendue au procès de Boualem Sansal

« Le Village de l’Allemand », pièce tirée du roman de l’écrivain emprisonné en Algérie, était joué à la Grande Écurie cette semaine.

TRIBUNE - Le 6 mai, sur RTL, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a qualifié l’ex-ambassadeur de France à Alger de « porte-parole de l’extrême droite ». Arnaud Benedetti et Noëlle Lenoir* dénoncent cette attaque.

TRIBUNE - Six mois après l’arrestation de l’écrivain, la prudence de Paris n’a produit aucun résultat. Une atmosphère de fatalité et une forme de reddition permanente se sont installées dans nos institutions, déplore Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien à Boualem Sansal*.

TRIBUNE - L’écrivain, privé de ses droits les plus fondamentaux, est incarcéré depuis six mois en Algérie. Dans cette lettre ouverte, le vice-président de l’Assemblée nationale Xavier Breton et la députée des Hauts-de-Seine Constance Le Grip demandent au gouvernement de nommer Boualem Sansal ambassadeur de la francophonie, ce qui lui permettrait de bénéficier d’une protection diplomatique.

ENTRETIEN - L’Assemblée a voté, ce 6 mai, pour la libération immédiate de Boualem Sansal, emprisonné en Algérie. Une partie des députés insoumis s’y sont opposés. Pour Arnaud Benedetti, fondateur du comité de soutien de l’écrivain, ces élus font le jeu du pouvoir algérien, qui surfe sur les divisions de notre classe politique et en instrumentalise une partie.

Présidente du comité de soutien à Boualem Sansal, l’avocate se bat pour que l’État français affirme son autorité vis-à-vis de l’Algérie, mais aussi à l’intérieur de nos frontières. Elle dénonce également le « glissement de la fonction de juge à celle de justicier ».

CHRONIQUE - Chaque semaine, pour Le Figaro, notre chroniqueur pose son regard ironique sur l’actualité. Aujourd’hui, il donne sa vision des tensions diplomatiques entre la France et le régime algérien.