Donald Trump qualifie de "pépin" la divulgation par erreur de plans militaires à un journaliste
Donald Trump a minimisé, mardi 25 mars, la divulgation par erreur de plans militaires secrets à un journaliste. Le président américain, entré en fonction en janvier, a estimé lors d'un appel téléphonique avec la chaîne NBC que l'ajout du reporter à un groupe de discussion confidentiel était "le seul pépin en deux mois, et au final sans gravité".
Il a ajouté que Mike Waltz, le conseiller à la sécurité nationale dont le compte Signal est à l'origine de la fuite, avait "appris une leçon". "Aucun 'plan de guerre' n'a été discuté" et "aucune information classifiée n'a été envoyée sur la discussion", a de son côté affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, dans un message posté sur X.
Des responsables du renseignement auditionnés au Sénat
Le rédacteur en chef du prestigieux magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a publié lundi un long article, dans lequel il détaille les échanges entre hauts officiels américains sur un plan d'attaque militaire contre les Houthis du Yémen. Ces discussions ont eu lieu dans un groupe de la messagerie Signal, auquel il a été ajouté par erreur, par l'utilisateur du compte de Mike Waltz.
Parmi les participants au groupe de discussion figuraient également la directrice du renseignement américain, Tulsi Gabbard, et le patron de la CIA, John Ratcliffe, entendus par une commission du Sénat mardi. Si cette audition avait été programmée avant les révélations de The Atlantic, les sénateurs démocrates en ont profité pour passer sur le gril les deux responsables républicains. "Il n'y avait pas d'informations classifiées partagées", a déclaré Tulsi Gabbard lors de cette audition, refusant cependant d'"entrer dans les détails" ou de confirmer sa présence dans cette boucle de discussion.