De Lanester à l’Angleterre, l’incroyable redécouverte de la «Wagner française» Rita Strohl

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Rita Strohl, «une compositrice n'hésitant pas à pousser toujours plus loin son rêve de musique», souligne le directeur artistique du Palazzetto Bru Zane, Alexandre Dratwicki. H. Sjövoll, Revue éolienne, février 1900

RÉCIT - Soigneusement conservée par ses descendants dans leur manoir breton, l’œuvre de cette compositrice oubliée, aux ambitions lyriques et orchestrales démesurées, refait enfin surface… Et suscite l’engouement bien au-delà de nos frontières.

Pour le chef américain Case Scaglione, « sa musique orchestrale possède une dimension quasi orgasmique ». La soprano Marie Perbost y reconnaît « un grand souffle wagnérien et sensuel, qui vous emporte de façon animale ». La violoncelliste et musicologue Héloïse Luzzati, « l’expression unique, à la croisée des XIXe et XXe siècles, d’un monde intérieur aussi foisonnant qu’impénétrable ». Et Alexandre Dratwicki, directeur artistique du Palazzetto Bru Zane (centre de musique romantique française basé à Venise), « une compositrice de la démesure qui refuse toute posture. N’hésitant pas à pousser toujours plus loin son rêve de musique ». La semaine prochaine, tous les quatre uniront leurs forces pour lui rendre hommage. Faisant entendre, pour la toute première fois depuis plus d’un siècle, sa Symphonie de la forêt, ainsi que sa mélodie avec orchestre Les Cygnes. Le tout dans l’écrin majestueux de la grande salle Pierre Boulez, à la Philharmonie…

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