Opération Starlink, ou comment Giorgia Meloni va offrir les données stratégiques italiennes sur un plateau à Elon Musk
Il y a comme une contradiction à voir la présidente du Conseil des ministres italien, Giorgia Meloni (extrême droite), se faire le chantre de la souveraineté tout en menant des discussions de haut niveau avec la firme états-unienne SpaceX pour doter l’Italie d’un système de communication extranational.
Si les négociations débouchaient sur un accord, l’Italie deviendrait le premier État membre de l’Union européenne (UE) à s’aventurer sur un tel chemin avec l’entreprise du milliardaire Elon Musk, signe de son atlantisme patent. Une option d’autant plus problématique que le milliardaire prendra, dès le 20 janvier, la tête d’une commission pour « l’efficacité gouvernementale » au sein du gouvernement de Donald Trump. Il détient à ce titre deux casquettes mêlant puissances publique et privée.
Ce contrat, estimé à 1,5 milliard d’euros pour une durée de cinq ans, prévoit la fourniture d’un accès sécurisé à Internet via le système Starlink pour des opérations du gouvernement italien et de son armée en