Correspondant à Jérusalem
C’est sa quatrième visite officielle depuis le début de la guerre, déclenchée il y a trois mois par l’attaque terroriste du Hamas: le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, devait arriver lundi en Israël. Une étape précédée par une série d’escales à travers la région: Turquie, Grèce, Jordanie, Qatar, Émirats arabes unis, Arabie saoudite… Il doit ensuite se rendre à Ramallah, auprès de l’Autorité palestinienne, avant de prendre le chemin du Caire.
Autant de pays mais un seul but pour le diplomate: empêcher que le conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza ne «métastase» . Dans cet objectif, il s’agit de calmer le jeu le long de la frontière libanaise, où ne cesse de grandir le risque que s’ouvre un nouveau front, tout en tâchant d’améliorer le sort des habitants de la bande de Gaza. Dès le début du conflit, les États-Unis ont endossé leur rôle de meilleur allié d’Israël.
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