Dans l'univers de la passementerie, cela s'appelle un pompon. Ils vont généralement par deux et sont fixés à l'extrémité d'une embrasse de rideau. En joaillerie aussi, ils se présentent souvent par paire et ils se nomment pompons, mais aussi pampilles, ou, en anglais, « tassels ». Les deux « tassels » de la parure des marquises d'Anglesey sont entièrement sertis de brillants. Ils sont disposés aux extrémités d'une écharpe composée de trois folles rivières de diamants taillés à l'ancienne. Selon les experts de Sotheby's, ces pierres seraient indiennes et pèsent près de 300 carats. L'ensemble forme ce que les Anglais nomment un « négligé », c'est-à-dire un collier sans fermoir. Les femmes élégantes portent volontiers ce type de bijou dans toute l'Europe de la fin du XVIIIe siècle.
À lire aussiDans les coulisses de la renaissance de René Boivin, joaillier mythique du XXe siècle
Chose extraordinaire, le collier proposé à la vente à Genève, le 11 novembre prochain, est resté jusqu'en 1976 dans la famille des marquis d'Anglesey. De surcroît, sans jamais avoir…