ENTRETIEN - La prudence de Donald Trump, qui s’est finalement laissé deux semaines pour négocier d’éventuellement frapper la République islamique, montre «une reconfiguration du monde», selon le général (2S) Olivier Kempf.
Si la position officielle de la diplomatie française est plutôt mesurée, le gouvernement ayant appelé à la désescalade au Moyen-Orient, ce dernier est pris en tenailles entre des réactions de soutien inconditionnel ou de condamnation absolue de l’intervention américaine en Iran.
Selon des révélations du Guardian, «une vive controverse» ébranle le Pentagone au sujet de la garantie de succès d’une opération américaine contre ce site enterré à 90 mètres sous terre. L’usage du nucléaire tactique, cité par des responsables militaires, aurait été écarté par Donald Trump.
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L’Iran a tiré deux missiles balistiques vers le nord d’Israël mardi matin, rompant une trêve qui venait d’être déclarée. Israël a aussitôt promis la riposte.
Le président américain a été le premier à annoncer la fin du conflit qu’il a baptisé «la Guerre de Douze Jours», moins de 48 heures après avoir ordonné des frappes contre l’Iran.
DÉCRYPTAGE - Le chef de la diplomatie iranien, Abbas Araghchi, était lundi à Moscou pour solliciter le soutien de Vladimir Poutine, lequel se préoccupe de ne pas entraver le réchauffement des relations avec Washington.
CONTRE-POINT - Il y a pour Emmanuel Macron un problème de lisibilité et de crédibilité. L’étape au Groenland, à la veille du G7, a pu sembler décalée au moment du déclenchement des frappes israéliennes.
Téhéran, bien qu’affaibli, a annoncé lundi soir avoir lancé l’opération «Bénédiction de la victoire» contre les emprises des États-Unis dans la région.
CHRONIQUE - Donald Trump avait promis, lors de son inauguration, qu’il terminerait les guerres présentes et qu’il n’en commencerait pas de nouvelles. Il n’a pas réussi à terminer la guerre d’Ukraine et il vient d’en démarrer une deuxième.
TRIBUNE - En signant le premier grand échec de l’islamisme politique mondial, la possible chute du régime en place à Téhéran apporterait de grands bénéfices, estime l’essayiste.