DIRECT. Guerre au Proche-Orient : l’Egypte compte obtenir le soutien des pays musulmans pour son plan de reconstruction de Gaza
L'Egypte va chercher à obtenir le soutien des nations musulmanes à son plan de reconstruction de Gaza lors d'un sommet d'urgence de l'Organisation de la coopération islamique prévu vendredi à Jeddah, en Arabie saoudite, a annoncé mardi 4 mars le chef de la diplomatie égyptienne. "Le 7 mars (...) à Jeddah, se tiendra une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique, et nous chercherons également à faire approuver ce plan afin qu'il devienne à la fois un plan arabe et un plan islamique", a déclaré Badr Abdelatty lors d'une conférence de presse en marge du sommet de la Ligue arabe au Caire sur la reconstruction de la bande de Gaza. Suivez notre direct.
Les dirigeants arabes vont créer un fonds pour la reconstruction de Gaza. Réunis au Caire en Egypte, les dirigeants arabes ont discuté mardi d'un projet alternatif à celui de Donald Trump pour la bande de Gaza. Lors de son discours d'ouverture, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a assuré qu'en vertu du plan proposé par l'Egypte, les Palestiniens "resteraient sur leur terre" et la bande de Gaza serait administrée par un comité de technocrates palestiniens. Les dirigeants arabes ont également convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction de la bande de Gaza.
Le Hamas salue le projet de reconstruction présenté par la Ligue arabe. Le mouvement islamiste palestinien a salué, mardi, le plan adopté lors du sommet arabe pour la reconstruction de la bande de Gaza. Le Hamas a aussi exprimé son "soutien à la formation d'un comité (...) pour superviser les efforts de secours, la reconstruction et la gouvernance à Gaza".
Le désarmement du Hamas est une "ligne rouge". Alors qu'Israël a conditionné la poursuite de la trêve dans la bande de Gaza à la "démilitarisation totale", le Hamas réitère son désaccord : "C'est une question non négociable." Le désarmement du mouvement islamiste au pouvoir dans l'enclave palestinienne est une "ligne rouge" et un "non-sens", a déclaré l'un de ses chefs, Sami Abou Zouhri, dans un entretien à l'AFP.