Dans un courrier adressé mercredi 7 mai aux organisations syndicales, consulté par France Inter jeudi 8 mai, la direction de la SNCF promet des "négociations constructives", dans un contexte tendu, notamment autour des conditions de travail et de la réorganisation des plannings. Dans ce courrier, la SNCF partage notamment les dates des futures tables rondes prévues au sein du groupe pour aborder différentes thématiques. Elle rappelle également qu'il y a des réunions dont celle prévue en juin pour "préparer le plus sereinement possible la prochaine NAO (Négociation annuelle obligatoire) sur les salaires de 2026".
Thierry Nier, de la CGT-Cheminots, prend acte de ce premier pas : "Maintenant, on souhaite mettre la pression parce qu'on sait très bien qu'elle [la direction] ne nous donnera rien gratuitement, donc les cheminots doivent continuer à se mobiliser".
Un nouvel appel à la grève en juin
La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a annoncé mercredi le lancement d'un nouvel appel à la grève, pour plusieurs catégories de personnel de l'entreprise ferroviaire, les 4, 5 et 11 juin, marquant ainsi son intention de poursuivre la mobilisation.
Les 4 et 11 juin, sont des mercredis, hors des congés et des ponts, de façon à peser sur les négociations, tout en limitant au maximum l'impact pour les usagers : "Une grève, elle gênera toujours", explique Thierry Nier. "Là, on a regardé, le 4 juin c'est la Sainte-Clotilde et le 11 juin la Saint-Barnabé, a priori, il n'y a pas de contre-indication à pouvoir porter les exigences des salariés ces jours-là". La mobilisation du 5 juin concerne, quant à elle, l'abrogation de la réforme des retraites.