Coupe du monde des clubs : occasions, différence de buts... Les quatre chiffres à retenir après la défaite du PSG face à Botafogo

C'est un premier coup d'arrêt pour le PSG. Sur son petit nuage depuis sa victoire en Ligue des champions, le 31 mai, le club de la capitale s'est fait surprendre par les Brésiliens de Botafogo, jeudi 19 juin. Sur la pelouse du Rose Bowl de Pasadena, en Californie, les Parisiens se sont inclinés 1-0, dans le cadre de leur deuxième match de poule de la Coupe du monde des clubs. Franceinfo: sport fait le point sur les chiffres à retenir de cette défaite.

1re défaite depuis sept matchs

En s'inclinant face à Botafogo, les Parisiens ont mis fin à une série de six matchs victorieux. Depuis leur défaite 2-1 face à Strasbourg, en Ligue 1, le 3 mai, Achraf Hakimi et ses coéquipiers avaient, en effet, enchaîné les succès. Parmi eux, de larges victoires face à Reims en finale de Coupe de France (3-0 le 24 mai) puis contre l'Inter Milan en finale de Ligue des champions (5-0 le 31 mai), sans oublier la qualification obtenue en demi-finale de la C1 contre Arsenal.

Lors de la dernière défaite, en Alsace, Luis Enrique avait largement fait tourner son effectif. Parmi les titulaires, on retrouvait notamment Matvey Safonov dans les buts, Ibrahim Mbaye sur le flanc droit de l'attaque et Axel Tape en latéral droit. 

5 joueurs peu utilisés parmi les titulaires

Pour ce deuxième match de Coupe du monde des clubs, Luis Enrique avait opté pour une équipe remaniée, avec un milieu expérimental composé du cadre Vitinha, associé à Warren-Zaïre Emery et Senny Mayulu. En plus des deux derniers, trois autres joueurs étaient titulaires alors qu'ils sont habituellement sur le banc au coup d'envoi : Goncalo Ramos, Lucas Hernandez et Lucas Beraldo. Ce dernier n'a cumulé que 135 minutes de jeu sur les six derniers matchs du PSG toutes compétitions confondues.

Pour voir ces cinq joueurs titulaires en même temps, il faut remonter au match de championnat de France entre le PSG et Montpellier, le 10 mai. Hormis Goncalo Ramos, titulaire contre l'Atletico Madrid lors de l'entrée en lice dans la Coupe du monde des clubs, les quatre autres joueurs n'avaient pas commencé un match sous les couleurs parisiennes depuis cette date.

16 tirs, 0 but : une inefficacité punie

Le PSG, privé d'Ousmane Dembélé, a manqué de réalisme lors de ce deuxième match de poule. Largement dominateurs (75% de possession), les Parisiens ont fini la rencontre avec 16 tirs dont seulement deux cadrés et zéro but. Alors que Luis Enrique avait aligné le même trio offensif que face à l'Atlético (victoire 4-0), les Parisiens ont cette fois paru sans solution et peu inspiré. "C'est l'équipe qui a le mieux défendu contre nous, c'était difficile de créer des occasions de but. On est habitués à jouer contre des blocs bas, mais c'est toujours difficile et eux l'ont très bien fait donc je les félicite", a reconnu l'entraîneur du PSG après le coup de sifflet final.

Muets pour la première fois depuis le 5 mars et leur défaite 1-0 face à Liverpool en huitièmes de finale aller de C1, les Parisiens ont fait face à des joueurs de Botafago très réalistes avec quatre tirs, tous cadrés, et un but à la clé. "Il fallait faire en sorte que le PSG avale son propre poison. On a attaqué à gauche, à droite, des ballons hauts, des ballons bas, a expliqué l'entraîneur des Brésiliens, Renato Paiva. Nous les avions regardés contre l'Inter Milan et l'Atletico, il fallait être intelligent, stratégique. Le plan était difficile à mettre en œuvre". Mais il a fonctionné.

+3, une différence de buts avantageuse avant le dernier match

Si avec cette défaite, les Parisiens sont deuxièmes de leur groupe à égalité de points avec l'Atlético, ils possèdent la meilleure différence de buts de leur poule (+3). Un total qui pourrait avoir une incidence sur leur qualification pour la phase finale de la compétition, offerte aux deux meilleures équipes de chaque groupe.

D'après le règlement de la Fifa, en cas d'égalité entre plusieurs équipes d'une même poule, le classement du groupe est d'abord déterminé selon le plus grand nombre de points obtenus lors des confrontations directes entre les équipes concernées. Puis selon la meilleure différence de but et le plus grand nombre de buts marqués lors des matchs de groupes entre les équipes concernées. Et enfin le goal-average de chaque équipe. Autrement dit, la large victoire du PSG face à l'Atletico 4-0, lui confère un avantage en cas de victoire des Madrilènes sur les Brésiliens, et d'un succès parisien sur Seattle. Dans ce cas, Botafogo (+2 au goal-average), Paris et Madrid (-2 au goal-average) seraient à égalité avec six points chacun.