À l’Assemblée, la niche parlementaire des Insoumis accouche d’une souris

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Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale. Jumeau Alexis/Jumeau Alexis/ABACA

RÉCIT - Un an après une séance dantesque qui avait marqué le début de la nouvelle législature, point d’événement notable susceptible de faire évoluer la loi ni même d’attirer la lumière. Et une seule petite victoire à l’arrivée.

Un tumulte invraisemblable, des propositions de loi clivantes et polémiques, une séance nocturne ubuesque… Il y a un an, la journée d’initiative parlementaire des Insoumis avait été digne d’une incroyable série à rebondissements. Entre le texte visant à abolir la corrida de l’antispéciste Aymeric Caron et celui ambitionnant de réintégrer les soignants non vaccinés contre le Covid-19, La France insoumise était parvenue à attirer pendant plusieurs jours l’attention médiatique et politique. Les troupes mélenchonistes avaient même réussi à obtenir une belle victoire en faisant adopter la proposition de loi de Mathilde Panot visant à constitutionnaliser le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Jeudi, à peine plus d’un an après cette séance dantesque qui avait marqué le début de la nouvelle législature, le scénario fut loin d’être le même. Point de grands éclats de voix dans les rangs Insoumis ni d’obstruction parlementaire sur les bancs des troupes majoritaires. Point d’événement…

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