Relaxé dans l’affaire des assistants, François Bayrou voit son horizon politique se dégager
François Bayrou est sorti soulagé, lundi matin, de la salle Victor-Hugo du tribunal correctionnel de Paris. L’affaire des assistants parlementaires européens, cette épreuve qui l’a conduit à quitter le ministère de la Justice en juin 2022, vient de se terminer par sa relaxe en première instance. «Au bénéfice du doute», a déclaré le président du tribunal. «Pour moi, c’est un cauchemar de sept années qui vient de s’achever», lâche après coup le centriste, devant la presse et sous le regard de ses proches.
Malgré l’hypothèse d’un appel, l’allié d’Emmanuel Macron, 72 ans, retrouve du souffle. Lors de l’audience, le parquet l’avait présenté comme l’instigateur d’un système frauduleux en vigueur entre 2005 et 2017 et avait requis à son encontre 30 mois de prison avec sursis, 70.000 euros d’amende et trois ans d’inéligibilité également assortis du sursis. Sa défense avait plaidé la relaxe lors de son long procès, soutenant que l’actuel haut-commissaire au Plan n’était mis en cause par aucun témoin…