Pour « Les Républicains » (LR), c’est non. Le bureau politique du parti se réunissait ce samedi matin pour trancher la question de sa position vis-à-vis du prochain gouvernement de Sébastien Lecornu. Résultat ? La droite affirme un « soutien texte par texte au gouvernement » mais précise qu’à ce stade « la confiance et les conditions ne sont pas réunies pour que Les Républicains participent au gouvernement ». Une position adoptée par une « large majorité » selon le communiqué diffusé par la formation dirigée par Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l’Intérieur. Le parti précise cependant vouloir « doter la France d’un budget », se rangeant dans la catégorie des « responsables » face aux « artisans du chaos ».
A la sortie du bureau, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a été la première à s’exprimer. « Nous voulons un budget, nous voulons de l’ordre aux frontières et dans la rue, c’est pour cela que nous nous sommes engagés. Mais soutenir ne veut pas dire participer sans conditions », a-t-elle expliqué. D’autant que, selon elle, le premier ministre pourrait décider de suspendre la réforme des retraites. Ce que la droite verrait comme un choix d’une « immense gravité ». « Participer à un gouvernement qui le ferait serait nous renier », a poursuivi Valérie Pécresse. Interrogé à ce propos, ce samedi matin, à la suite de sa visite au commissariat de L’Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, Sébastien Lecornu s’est contenté de glisser : « Tous les débats sont possibles, dans un cadre réaliste ».
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