Guerre en Ukraine : le pacifisme de gauche à l’épreuve de l’état du monde

« On vous l’avait bien dit », est en quelque sorte devenu le mantra de la gauche hostile à l’Otan, suite au 28 février. Depuis que Donald Trump a décidé de lâcher l’Ukraine, les forces progressistes anti-atlantistes y voient une confirmation de leurs positions politiques. Il faudra apprendre à faire sans les États-Unis – même les partis autrefois alignés sur Washington en conviennent. « Trump n’a fait qu’accélérer la prise de conscience des Européens : nous ne pouvons pas compter sur lui en cas d’invasion », abonde Léon Deffontaines, porte-parole du PCF.

Donald Trump a même décidé de suspendre « temporairement », ce 6 mars, ses échanges de renseignements avec Kiev, rendant le pays très vulnérable aux attaques russes. Le logiciel pacifiste est donc conforté dans ses convictions anti-atlantistes, mais aussi heurté par la situation sur le front ukrainien, entre la volonté de faire taire les armes et celles de faire respecter le droit international.

La gauche pacifiste est-elle défaitiste ?