Qui succédera à Jérôme Banctel (Le Gabriel, à l’hôtel La Réserve, Paris) et Fabien Ferré (La Table du Castellet, à l’Hôtel & Spa du Castellet, Var), les deux triple-étoilés du cru 2024 ?
La cérémonie des étoiles France 2025, qui a lieu cette année depuis Metz - ville qui ne compte pourtant aucun restaurant étoilé - et son Centre de Congrès Robert Schuman, doit commencer à 17h, présentée, pour la troisième année consécutive, par la journaliste Anaïs Bouton.
L’événement est retransmis en direct sur la chaîne YouTube et la page Facebook du Guide Michelin.
Comme l’an dernier, «l’antenne» a été prise en amont de la cérémonie par Louise Petitrenaud, qui commentec l’arrivée sur le tapis rouge des invités.
Lors de la présentation de cette 116e sélection, seront distribués: les prix spéciaux (service, sommellerie, chef mentor, jeune chef), les prix Passion Dessert qui récompensent les pâtissiers, les étoiles vertes de la durabilité, les une-étoiles, les deux-étoiles et, enfin, vers 18h30, le ou les trois-étoiles.
Plus de 500 chefs ainsi que des étudiants en lycée hôtelier, des journalistes et autres professionnels du secteur ont été conviés à la cérémonie, pour un total de plus de 1000 inscrits.
Une bonne partie d’entre eux sont arrivés dès dimanche 30 mars pour profiter des animations organisées par la ville, l’eurométropole, le département et la région autour de l’événement. En point d’orgue, un étonnant match de foot, commenté par Nelson Monfort, a opposé dimanche soir anciens joueurs du FC Metz (Meyrieu, Boffin, Pirès...) et chefs étoilés (Arnaud Donckele, Glenn Viel... mais aussi Gwendal Poullennec, directeur du Guide) sur la pelouse du stade Saint-Symphorien. Après la victoire des anciens pros face aux cuisiniers (10-2), le stade a accueilli le dîner des chefs: un menu terroir (pâté lorrain, quiche lorraine, cochon à la broche, tarte au fromage) orchestré par des toques étoilées de la région et du Luxembourg.
Les rétrogradés déjà connus
Pour ne pas gâcher la fête, le Guide Michelin a pris l’habitude d’annoncer les suppressions d’étoiles en amont. Ainsi de la rétrogradation de trois à deux étoiles, de Georges Blanc (Vonnas, Ain). 21 autres restaurants ont été dégradés, dont Le Puits Saint Jacques, du chef William Candelon, à Pujaudran (Gers), qui passe de deux à une étoile.
Le Guide Rouge a aussi déjà fait part des Bib - tables au bon rapport qualité prix -, qui intègrent la sélection 2025. Ils sont au nombre de 77 partout en France, Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes en tête.
L’an dernier, le guide comptait 30 trois-étoiles (dont 2 nouveaux), 75 deux-étoiles (dont 8 nouveaux) et 534 une-étoile (doit 52 nouveaux).
Le Guide rouge, qui fête ses 125 ans, reste, bien que contesté par certains, toujours très attendu par les chefs. Selon une enquête menée par Ipsos à l’occasion de la cérémonie du Guide Michelin 2025, 89% des Français le connaissent et le considèrent comme une référence incontournable. Ils ne sont toutefois que 14% à déclarer l’utiliser pour choisir un restaurant (derrière Google Maps et assimilés à 53%, Trip Advisor à 45% et le bouche à oreille à 42%).
En attendant de découvrir le palmarès tenu secret par Bibendum, les rumeurs et pronostics vont bon train. Au Figaro, nous avons plutôt choisi de publier notre propre palmarès des tables qui nous ont enchantés lors des douze derniers mois dans toute la France.