COP28: Sultan al-Jaber, un président accusé de profiter de sa double casquette

Quand Sultan al-Jaber a été nommé président de la COP28, les défenseurs de l’environnement y ont vu une provocation ou, à tout le moins un conflit d'intérêts. Car cet Émirien de haute stature, à la voix posée, qui ne cumule pas moins de huit fonctions officielles, est en particulier directeur général d’Adnoc. La compagnie pétrolière publique des Émirats arabes unis (EAU) est un géant auquel il a conféré de vastes ambitions, comme celle de faire bondir de 50 % en quelques années la production de pétrole du pays.
Si l’on en croit les révélations de la BBC le week-end dernier, ces craintes se révèlent justifiées. Une série de documents obtenus par des journalistes indépendants montre que les hôtes de la COP entendent profiter du sommet sur le climat pour faire des affaires.

Des notes préparées pour Sultan al-Jaber avant des réunions avec des représentants de gouvernements étrangers énumèrent le potentiel commercial des deux groupes qu’il dirige, Adnoc et la société d’énergies renouvelables…

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