Pourquoi les grands groupes français résistent aux turbulences de l’économie mondiale
Finalement, les grandes entreprises françaises ont bien résisté l’an dernier à un environnement perturbé. Alors que la saison des résultats touche à sa fin, le millésime 2023 s’annonce bon. Malgré le ralentissement de la croissance européenne, l’atonie persistante de la Chine et les crises géopolitiques, la majorité des fleurons tricolores ont dégagé des bénéfices proches, voire supérieurs à ceux de 2022, déjà très bons. Plusieurs d’entre eux ont même pulvérisé des records: en tête TotalEnergies (19,8 milliards d’euros) et Stellantis (18,6 milliards d’euros), mais aussi LVMH (15,2 milliards d’euros), Hermès (4,3 milliards d’euros), BNP Paribas (11 milliards d’euros), Schneider Electric (4 milliards d’euros), Air liquide (3,07 milliards d’euros) ou Capgemini (1,7 milliard d’euros).
«Les vingt-huit groupes du CAC 40 ayant déjà publié leurs résultats ont vu leurs bénéfices augmenter de 11% en moyenne l’an dernier, souligne Bénédicte Hautefort, codirigeante de Scalens. On constate la même tendance…