FIGAROVOX/TRIBUNE - À travers l’arrestation de l’écrivain franco-algérien, c’est le legs essentiel de la civilisation occidentale, c’est-à-dire la liberté de penser et d’écrire, qui est mis en péril, prévient le professeur agrégé de philosophie Robert Redeker.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Protester contre l’arrestation de Sansal ne revient pas à dénigrer l’Algérie, soutient Jean-Pierre Lledo. C’est au contraire soutenir ce pays dans la voie d’un futur fondé sur les libertés de conscience et d’expression, qui seules mettront fin à la fuite des cerveaux, insiste l’écrivain qui a vécu près de 50 ans en Algérie.
Invitée dimanche du « Grand Jury RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat », la présidente de l’Assemblée nationale a espéré qu’un premier ministre soit nommé « dans les prochaines heures ».
CHRONIQUE - On parle depuis des années d’une crise de régime en l’annonçant toujours pour demain, sans comprendre que nous y sommes déjà, et depuis un certain temps.
DÉCRYPTAGE - Les deux rapporteurs d’une mission flash sur les ministres démissionnaires appellent à ce que les «prérogatives du Parlement soient pleinement garanties», même en situation transitoire où le gouvernement est démissionnaire.
ENTRETIEN - Compte tenu de la composition de l’Assemblée nationale qui rend quasi-impossible l’obtention d’une majorité absolue, une alliance entre le socle commun et les socialistes reposerait sur un équilibre fragile et sur aucun projet politique durable, analyse Mathieu Gallard, directeur d’études à Ipsos.
ENTRETIEN - La motion de censure adoptée contre le gouvernement de Michel Barnier révèle l’incapacité d’un Parlement affaibli à élaborer un budget, par manque de temps, de moyens et d’intérêt à s’entendre, analyse le professeur à Sciences Po et spécialiste de l’histoire politique française.
DÉCRYPTAGE - À l’issue de la réunion entre Emmanuel Macron et les chefs de partis mardi, Laurent Wauquiez s’est dit en faveur de la création d’un «pacte de non-agression», afin de bâtir une coalition et de lutter contre l’instabilité politique.
TRIBUNE - Par le vote de la motion de censure, la vie politique française donne l’image d’un pays fracturé, irréconciliable et incapable de se projeter dans un avenir commun, pointe Gaël Nofri. L’historien établit un parallèle avec le jour de la mort de l’homme qui a su, mieux que personne, incarner le service de l’État.