L’éditorial du Figaro: «Qui pourra arrêter Poutine s’il gagne en Ukraine?»

Vladimir Poutine a débuté l’année par un grand feu d’artifice. Écrasant sous ses bombes écoles, églises, maternités, hôpitaux, centres commerciaux, comme s’il s’agissait de cibles légitimes au même titre que les quelques installations militaires visées, le nouveau tsar offre au monde un sinistre rappel. Ses objectifs n’ont pas varié d’un iota en 2024: broyer la souveraineté de l’Ukraine ainsi que tout espoir qu’elle devienne un jour une démocratie prospère intégrée à l’Union européenne et éventuellement à l’Otan.

En 2023, les Occidentaux espéraient un sursaut ukrainien. Ils ne lui en ont pas donné les moyens. En 2024, à l’approche des élections européennes et alors qu’une victoire de Donald Trump aux États-Unis n’est plus un scénario à exclure, la tentation du défaitisme guette. Le Congrès américain rechigne à débloquer l’aide indispensable à la survie de l’Ukraine. Jusqu’en Europe, des voix s’élèvent pour pousser Kiev à négocier. Comme si les Occidentaux n’avaient rien appris de leur aveuglement…

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