Iran-Israël, Macron au Groenland, manifestations anti-Trump... Les informés de franceinfo du dimanche 15 juin 2025

Les thèmes

Troisième jour de frappes entre Israël et l'Iran

Des médias iraniens ont annoncé dimanche soir de nouveaux tirs de missiles sur Israël, en pleine escalade militaire entre l'Iran et son ennemi juré. "Des missiles des Gardiens de la Révolution ont été tirés vers les territoires occupés", a indiqué l'agence Tasnim en référence à Israël, État non reconnu par le pouvoir iranien qui le présente comme son ennemi juré. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu'Israël a "détruit la principale installation" du site nucléaire iranien de Natanz, dans le centre du pays. "C'est la principale usine d'enrichissement (d'uranium)", a affirmé Benjamin Netanyahu. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait indiqué vendredi que la partie en surface de l'usine pilote d'enrichissement d'uranium de Natanz avait été détruite par les frappes israéliennes.

Macron au Groenland pour exprimer la "solidarité européenne" face aux visées de Trump

Le président français Emmanuel Macron a critiqué dimanche la volonté de Donald Trump d'annexer le Groenland et exprimé la "solidarité européenne" pour ce territoire autonome danois lors de sa visite de l'île arctique. Emmanuel Macron est le premier chef d'État étranger à mettre le pied sur ce territoire, grand comme quatre fois la France et couvert à 80% de glace, depuis les menaces d'annexion de Donald Trump. "Je viens (..) dire la solidarité de la France et de l'Union européenne pour la souveraineté et l'intégrité territoriale de ce territoire et pour relever les défis qui sont les siens qui sont ceux de la croissance économique, de l'urgence climatique, de l'éducation", a dit M. Macron, en présence de la Première ministre danoise Mette Frederiksen et du chef du gouvernement groenlandais, Jens-Frederik Nielsen. Il a exprimé devant les journalistes son désaccord avec la volonté de Donald Trump de s'emparer du territoire autonome, estimant que "ce n'est pas ce qui se fait entre alliés". 

À Los Angeles, la manifestation anti-Trump vire à l'affrontement avec la police

Pendant plusieurs heures, des milliers de personnes à Los Angeles ont affiché dans le calme et en musique leur défiance envers Donald Trump samedi avant que la police n'intervienne de manière inattendue pour les disperser, semant la confusion. Après une semaine de protestations parfois violentes contre la politique migratoire du gouvernement qui ont conduit le président à déployer des militaires dans la ville californienne, cette manifestation se tenait dans le cadre de la journée nationale de contestation "No Kings", le même jour qu'une parade militaire à Washington à l'initiative du président américain. Une porte-parole de la police a ensuite déclaré à la chaîne de télévision locale KTLA qu'un "petit groupe d'agitateurs" avait commencé à jeter des pierres, des bouteilles et des feux d'artifice sur les agents, ce qui a conduit à la décision d'ordonner à la foule de se disperser. 
La police procédait "à des arrestations" si les gens refusaient de partir, a-t-elle précisé.

Les invités

Raphaël Kahane, journaliste à France 24, présentateur de l'émission "Le monde dans tous ses États"

Alban Mikoczy, journaliste au service international à France Télévisions

Valérie Lecasble, éditorialiste politique pour le site lejournal.info

Paul de Coustin, rédacteur en chef adjoint au journal La Croix