Au Salon de l’agriculture, le soulèvement des paysans en colère retombe pour se reconnecter aux Français

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Un exposant prend soin d’une blonde d’Aquitaine, au Salon de l’agriculture, à Paris, dimanche. GUILLAUME BONNAUD/PHOTOPQR/SUD OUEST/MAXPPP

REPORTAGE - Entre le chahut de samedi, provoqué par la visite du chef de l’État, et l’ambiance joviale depuis son départ, le contraste a saisi les milliers de visiteurs.

Contraste saisissant au Salon international de l’agriculture (SIA), ce dimanche, au lendemain d’une inauguration par Emmanuel Macron plus que chaotique et sous très haute surveillance policière. Les portes de la plus grande ferme éphémère de France, dans le 15e arrondissement de Paris, ont cette fois été ouvertes à l’heure, 9 heures sonnantes, et non pas avec deux ou même six heures de retard, comme ce fut le cas au pavillon 1, où se trouvait le président de la République. L’ambiance, nettement plus paisible, retrouvait l’esprit historique du salon: une agora riche d’échanges entre les urbains et les ruraux, entre les agriculteurs et leurs partenaires avec qui ils travaillent quotidiennement, un lieu où se retrouve la France multiculturelle.

«Le salon refonctionne normalement après un chahut qu’il n’avait jamais connu en soixante années d’existence, souffle Arnaud Lemoine, directeur du Centre national des expositions et concours agricoles (Ceneca). L’affluence est là, les visiteurs sont…

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