Au pic de la guerre entre David Hallyday, Laura Smet et Laeticia Hallyday, il se tenait debout au fond du tribunal de Nanterre. Incognito. Pour rien au monde, il n’aurait manqué ces audiences où planait l’ombre de son cher Johnny. Drapé dans sa robe noire, Jacques Verrecchia jaugeait sans concession ses confrères à la barre. «J’y suis allé de mon propre chef et j’étais catastrophé de ce que j’entendais. Le seul vraiment doué était Pierre-Jean Douvier, le spécialiste des trusts embauché par David Hallyday.» Jacques Verrecchia a côtoyé le rocker pendant cinquante ans. D’abord comme musicien, puis comme ami intime et enfin comme avocat de 1982 à 2007. Passé ce record de longévité, il est évincé sans explications. Ils se reverront en 2013, comme si rien ne s’était passé, à la sortie d’une salle de musculation à Los Angeles, où tous deux se sont installés.
En ce mois de juin où une messe géante est organisée à La Major à Marseille en hommage à Johnny, Jacques Verrecchia publie Avocat du patron