«Si je réponds à chacune de ces conneries...» : Michel-Édouard Leclerc dénonce les fausses informations qui le visent

«Si je réponds à chacune de ces conneries...» : Michel-Édouard Leclerc dénonce les fausses informations qui le visent

la mort de Michel-Édouard Leclerc, ainsi que la décision de l’honorer en nommant des rues à son nom, ont été faussement annoncées sur les réseaux sociaux. LUDOVIC MARIN / AFP

Viande halal, nouveau mariage, décès... Sur X, ce lundi, le patron du distributeur s’est insurgé contre la vague de «fake news» qui le ciblent, ainsi que ses équipes.

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À l’heure des «fake news» propagées rapidement et massivement sur internet, personne n’est épargné. Dans un message partagé sur X ce lundi 18 août, le patron des centres E. Leclerc s’est offusqué contre les fausses informations «grotesques» visant sa personne ou son entreprise. Des «délires» circulant en ligne, qui peuvent aussi provenir de «réseaux organisés» pour tromper les abonnés de Michel-Édouard Leclerc, voire ébrécher la réputation de son groupe.

Le dirigeant partage ainsi quatre exemples d’informations fallacieuses publiées récemment en ligne. D’abord, celles visant sa vie personnelle : «Voilà qu’on annonce pour la 3ème fois que je me remarie», écrit-il avec ironie, partageant au passage une photo d’une vidéo YouTube illustrée grossièrement par un montage le montrant dans une église, souriant, aux côtés d’une jeune femme en robe de marié. «C’est sans conséquence, ma petite famille est blindée par rapport à ce genre de rumeurs», ajoute l’homme d’affaires. Dans le même registre, la mort de Michel-Édouard Leclerc, ainsi que la décision de l’honorer en nommant des rues à son nom, ont aussi été faussement annoncées sur les réseaux sociaux. «Là, ce sont mes enfants qui ont d’abord eu un petit choc. Mais vous me connaissez, j’ai encore du taf pour faire baisser les prix, il fallait donc que je ressuscite», se moque le patron.

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Le puissant distributeur est par ailleurs directement ciblé par certaines de ces rumeurs. Le dirigeant cite ainsi l’exemple du carburant vendu dans les stations-service des centres E. Leclerc, qui serait «coupé [...] avec de l’eau». Une idée propagée par «des centaines de râleurs patentés», assure-t-il, et contre laquelle son enseigne s’était déjà défendue en avril 2024 : «Les contrôles réguliers effectués dans les dépôts qui livrent ces magasins n’ont pas révélé d’anomalie dans la qualité des carburants», affirmait-elle alors face aux accusations de conducteurs. Son patron s’était alors interrogé sur un «scud qu’on nous envoyait», afin de les «discréditer».

«60% de viande halal»

De même, la droite identitaire assure, «depuis trois jours», que l’homme d’affaires aurait «préconisé 60% de produits halal chez Leclerc». Sur X, en effet, des comptes partagent des vidéos TikTok relayées des milliers de fois qui assurent que Michel-Édouard Leclerc aurait annoncé que «dans ses boucheries traditionnelles, il y aurait maintenant 60% de viande halal». «Il y en a marre. Je ne comprends pas que dans des enseignes comme Leclerc, on puisse nous imposer de bouffer des produits de merde», s’insurge ainsi un homme, dans une vidéo.

Cette rumeur est battue en brèche par le principal intéressé. «Le halal en GMS, c’est moins de 4% de l’alimentaire, avec juste une pointe à 17% sur la viande de poulet. Il disent (sic) : "Leclerc vend du halal sans nous le dire, les distributeurs obligent les bons français patriotes à en becqueter sans le savoir". Vous voyez, ça vole très haut», s’agace-t-il. Et de critiquer les personnes derrière la diffusion de ces fausses informations, qui «veulent évidemment foutre la pagaille entre confessions religieuses : moi je prêche pour la paix des clochers et des minarets», rétorque Michel-Édouard Leclerc.

Ce n’est pas la première fois que le distributeur est visé par des informations contestables. Une simple recherche en ligne permet de tomber sur des articles qui multiplient les propos chocs, vagues et non vérifiés, l’accusant par exemple de mettre du plastique dans son fromage sur les pizzas. Et, plus tôt cette année, Michel-Édouard Leclerc s’est même retrouvé, à sa grande surprise, en Une de Challenges, comme un prétendant à l’Élysée. «Je n’ai jamais affiché de telles intentions : je me suis retrouvé dans des sondages ! Je ne sais pas qui les a commandités et payés ni pourquoi : no sais !», avait-il répondu.