DIRECT. Eurovision 2025 : une victoire de la France grâce à Louane ? Suivez et commentez avec nous la finale du concours
Une fois encore, la France aborde le concours de l'Eurovision, dont la finale se déroule samedi 17 mai à Bâle, en Suisse, dans la position de l'outsider. Cela fait des mois que Louane et sa chanson Maman figurent dans le quinté de tête des pronostiqueurs, à distance respectable du trio comique KAJ, représentant la Suède avec une chanson vantant les mérites du sauna, et de JJ qui concourt sous les couleurs de l'Autriche avec un improbable mélange entre le chant lyrique et l'électro. Suivez notre direct.
Une chanson forte, une mise en scène impressionnante. Louane part avec de solides arguments pour séduire le public européen. D'abord sa chanson, qui démarre piano avant de mettre en valeur ses qualités vocales, une power ballad comme disent les spécialistes. Ensuite, une mise en scène audacieuse, avec un tourbillon de sable pour représenter le temps, thème fort de sa chanson, qui évoque la disparition de sa mère et la naissance de sa fille. La quintessence de ce que la France propose depuis quelques années.
Des favoris plébiscités par le public. A rebours de tout ce qu'a envoyé la Suède au concours depuis quinze ans, les comiques de KAJ misent sur une envie de légèreté du public européen, avec une chanson hilarante sur le sauna - même si vous ne parlez pas un traître mot de suédois - une chorégraphie qui n'a rien à envier à la danse des canards et des costumes maronnasses façon Inspecteur Derrick totalement improbables. Citons aussi le chanteur lyrique autrichien JJ ou Claude, qui chante en français C'est la vie pour les Pays-Bas. Sans oublier l'Israélienne Yuval Raphael, survivante de l'attaque du 7-Octobre, présente dans le quinté de tête.
Un contexte géopolitique pesant. Comme chaque année ou presque, l'Eurovision n'arrive pas être une bulle préservée de l'actualité. Le règlement sur les drapeaux a encore évolué : cette fois, les artistes ne pourront arborer que les couleurs du pays qu'ils représentent (même si ce n'est pas le leur). Interdits donc les drapeaux palestiniens et LGBT+ par exemple. En tribunes, le drapeau palestinien sera lui autorisé, les organisateurs se calant sur la loi suisse. Un nouvel épisode d'une "flag policy" qui peine à aller plus loin que le sens du vent.