Aux États-Unis, l’inflation fait de la résistance à cause des prix de l’immobilier

Réservé aux abonnés
Des immeubles du quartier de Chinatown à New York. Travel Wild / stock.adobe.com

Les loyers grimpent dans certaines régions, notamment autour de Chicago, et pèsent sur l’indice des prix. Au point que la Fed pourrait encore reporter sa première baisse de taux.

La Réserve fédérale a presque remporté son combat contre l’inflation aux États-Unis. Sauf que persiste encore une hausse excessive des coûts du logement. Le repli moyen des nouveaux loyers, entamé durant l’été 2022 semble s’inverser. De mauvais augure pour les indices de prix à venir. Dans les deux indices américains qui servent à mesurer la hausse des prix, à savoir l’indice des prix à la consommation (CPI) et l’indice des prix des dépenses personnelles (PCE), le poids du logement (36,1 % de l’indice CPI) est devenu un handicap.

Sans la catégorie shelter (« abri »), le noyau de l’inflation de juillet 2023 à février 2024 (« core CPI ») n’aurait oscillé qu’entre 1,8 % et 2,4 %. En prenant en compte les coûts du logement pour juger des prix et du pouvoir d’achat, l’inflation a en fait, au cours de la période, oscillé entre 3,8 % et 4,7 %. La Fed, dont l’objectif est de ramener la hausse des prix autour de 2 %, ne peut crier victoire. En prenant le PCE comme indicateur, le succès…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.

Vente Flash

1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous