DÉCRYPTAGE - Il aura fallu seulement douze jours pour que l’offensive éclair de ses opposants conduise au départ de Bachar el-Assad du pouvoir à Damas. Personne ne s’attendait à une telle accélération de l’histoire.
RÉCIT - En 2011, les manifestations des printemps arabes gagnent la Syrie avant d’être réprimées dans le sang. Depuis, la guerre a embrasé le pays, incluant une multitude d’acteurs locaux et de puissances étrangères.
RÉCIT - L’armée de Bachar el-Assad n’oppose qu’une très faible résistance. La chute de la ville ouvrirait la route de Damas aux insurgés.
DÉCRYPTAGE - Alors que les rebelles du HTS sont aux portes de la ville-clé de Homs, sa chute pourrait signer l’arrêt de mort du régime de Bachar al-Assad.
ENTRETIEN - Pour l’universitaire, le régime syrien, déjà fortement affaibli par la pauvreté et la perte du sentiment national, pourrait chuter pour de bon face à l’offensive du HTS, laissant le pays plus divisé que jamais aux mains de nouveaux djihadistes.
PORTRAIT - Le chef de l’organisation HTS, à l’origine de l’offensive rebelle en Syrie, tente de se poser en alternative à Bachar el-Assad par ses discours modérés et ses vêtements soignés. Mais ces effets cosmétiques ne doivent pas faire oublier qu’il est l’un des djihadistes les plus recherchés de la planète.
Après Alep la semaine dernière, la ville est la seconde à tomber dans l’offensive éclair des islamistes radicaux.
FIGAROVOX/ENTRETIEN - La prise d’Alep, suivie d’une offensive vers le sud des opposants à Bachar al-Assad, traduit le retour en force de Daech dans une région que les Occidentaux ont délaissée, et qui aiguise les appétits turcs, explique l’écrivain-aventurier.
VIDÉO - Depuis la prise éclair de la deuxième ville de Syrie par le groupe Hayat Tahrir al-Cham, les opposants à Bachar al-Assad continuent d’avancer, vers le Sud et le Nord. Le Figaro fait le point sur le brusque retour des hostilités en Syrie.
Bien que les rebelles islamistes d’Hayat Tahrir al-Sham multiplient les messages supposément rassurants à l’égard des communautés chrétiennes de la ville, celles-ci redoutent un retour des persécutions qui les avaient décimées après 2011.