L’un, Alain Bernard, a pris sa retraite sportive en 2012, après avoir décroché quatre médailles olympiques (dont 2 en or en 2008 et 2012). L’autre, Renaud Lavillenie, une médaille d’or en 2012 et une autre en argent en 2016, s’est battu jusqu’au bout pour réaliser les minimas et se qualifier pour Paris 2024. En vain. Pour ces deux champions olympiques à vie, les Jeux restent une expérience unique, qu’ils ont pris le temps de revivre lors d’un entretien exclusif pour Le Figaro organisé lors de la dernière édition des Étoiles du sport à Tignes.
LE FIGARO. - Que vous reste-t-il de vos expériences olympiques ?
RENAUD LAVILLENIE. - Beaucoup de choses. Déjà des médailles. (Rires.) Quand des gens me parlent des Jeux, immédiatement, ils veulent voir la médaille d’or. C’est ce qu’il y a de plus concret.
ALAIN BERNARD. - C’est clair que les médailles viennent tout de suite à l’esprit, ainsi que des souvenirs. Finalement, on occulte la difficulté, la souffrance dans la construction. Mais, à mon sens…