DÉCRYPTAGE - Les 45.000 agents des forces de sécurité intérieure mobilisés le jour de la cérémonie inaugurale ne seront pas de trop pour sécuriser les 90 bateaux appelés à transporter 206 équipes sur six kilomètres entre Bercy et Trocadéro.
Jamais les forces de l’ordre n’auront eu à relever un tel défi. Pendant quatre mois, du 8 mai qui marquera l’arrivée de la flamme dans le Vieux-Port de Marseille, au 8 septembre célébrant la clôture des épreuves paralympiques, policiers et gendarmes vont devoir veiller sur les Jeux de Paris 2024 alors que la France sera déjà le théâtre d’une exceptionnelle concentration d’événements. Tour de France, dont l’arrivée sera à Nice (21 juillet), festivités du 14 Juillet et festivals estivaux maintenus à travers le pays, 80e anniversaire des débarquements de Normandie et de Provence en présence de nombreux chefs d’État… Le ministère de l’Intérieur n’ignore rien de l’Everest qui l’attend. «Nous avons également prévu l’imprévisible», a même lâché Gérald Darmanin devant la commission des lois du Sénat, le 5 mars dernier, en évoquant pêle-mêle une «crise migratoire», des «mégafeux» et, bien sûr, le «spectre des attentats terroristes».
Qu’il s’agisse de la menace islamiste «endogène», c’est-à-dire le…