«Il n’y a pas de ligne claire»: après son échec, le camp Macron se déchire sur l’attitude à adopter face au RN

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Gabriel Attal, Emmanuel Macron et Gérald Darmanin, le 17 mai à l'Élysée. Le chef de l'État a appelé, dimanche, « à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour » face au Rassemblement national et à ses alliés. Lafargue Raphael / Lafargue Raphael/ABACA

DÉCRYPTAGE - Le chef de l’État et le premier ministre tentent d’activer le traditionnel «front républicain» en vue du second tour des législatives du 7 juillet, ce qui ne fait pas l’unanimité en interne.

Même au gouvernement, le « dépassement », c’est terminé. Une réunion des ministres autour d’Emmanuel Macron, lundi à la mi-journée à l’Élysée, a donné lieu à des échanges tendus sur l’attitude à tenir avant le second tour des élections législatives anticipées, prévu dimanche. Et, au lendemain d’un scrutin marqué par l’affaissement du camp présidentiel (20,76 % des voix), l’on a vu se reformer au sein de l’exécutif ce clivage gauche-droite dont le chef de l’État avait tenté d’avoir la peau.

Lorsqu’il prend la parole au cours de cette longue réunion, Emmanuel Macron tente pourtant de cadrer la ligne, dans un clin d’œil adressé au Nouveau Front populaire (NFP, 27,99 % des voix). « C’est l’extrême droite qui est en passe d’accéder aux plus hautes fonctions, personne d’autre », lance-t-il, dans la continuité de sa déclaration écrite de dimanche soir, dans laquelle il appelait « à un large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour » face au Rassemblement national…

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