Cet article est issu du Figaro Magazine
C’est un quinquagénaire, Jean Dulac, qui travaille pour un journal local dans sa ville de Nantes. Auparavant, il rédigeait des critiques de théâtre. Son employeur, un ami, lui demande de réaliser désormais des portraits de personnalités locales. Lesquels sont réécrits ou retoqués car on lui reproche son mauvais esprit. Chez lui, sa femme et son fils adolescent Simon, lui reprochent également son mauvais esprit.
Dulac serait dépassé par son temps, incapable de le comprendre, voire, tout simplement, «réac». Dans le lycée de Simon, une prof se fait gifler - elle a osé tenter de faire étudier Molière -, le proviseur est un couard, tous ceux qui ne sont pas d’accord sont des «fachos». Dulac réalise par hasard que des photos nues de la proche d’un surveillant ont été postées sur les réseaux sociaux par son fils et quelques amis. Il décide d’écrire un article sur cette victime. Il signe son arrêt de mort. Madame et Simon le mettent à la porte. Son employeur…