Guerre en Ukraine : face à Trump et Poutine, Marine Le Pen entre fausse pudeur et embarras

Le Rassemblement national (RN) aimerait, vite, revenir aux fondamentaux : « La Russie est une menace parmi d’autres, la première menace sur le sol français, c’est l’islamisme, c’est le terrorisme islamique. » C’est ainsi qu’a réagi le député RN Sébastien Chenu à l’allocution d’Emmanuel Macron de mercredi soir. Comme un aveu que l’extrême droite aimerait revenir à ses paniques morales habituelles, tant elle est embarrassée par les derniers bouleversements géopolitiques.

Marine Le Pen ne veut plus, officiellement, apparaître comme pro-Trump, encore moins comme pro-Poutine, mais est globalement alignée sur leurs positions. Dans la mesure du possible, elle préfère donc éviter le sujet. Déjà, le 20 février, ni elle ni Jordan Bardella, président du parti, n’ont répondu à l’invitation de l’Élysée réunissant les dirigeants de partis sur le sujet, préférant y envoyer Louis Aliot.