Chez les démocrates, 106 jours pour se réinventer après le forfait de Joe Biden

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La vice-présidente américaine Kamala Harris prend la parole sur la pelouse sud de la Maison Blanche, le 22 juillet 2024 à Washington, DC. Andrew Harnik / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

RÉCIT - Assurée du soutien du président des États-Unis, la vice-présidente part favorite pour prendre sa suite dans la course à la Maison-Blanche. Les républicains doivent, eux aussi, revoir leur stratégie.

Quelques heures après l’annonce du retrait de Joe Biden, tous les médias titraient de la même façon : « What’s next ? » (« Que va-t-il se passer ? ») La décision de Biden de se retirer à ce stade de la campagne est sans précédent et a provoqué un séisme politique, qui plonge le pays dans l’incertitude. En 1968, le président Lyndon Johnson avait laissé sa place, abandonnant l’idée de se représenter mais bien plus tôt, au mois de mars. La campagne démocrate s’est donc raccourcie considérablement sur quelque 106 jours. Ce qui pose de nombreuses questions.

Certes, les démocrates se sont débarrassés d’un candidat gênant qui menaçait de leur faire perdre non seulement la Maison-Blanche mais aussi probablement le Congrès. Mais il leur reste moins d’un mois d’ici à la convention de leur parti qui s’ouvre le 19 août pour se mettre d’accord sur un successeur qui, à son tour, aura moins de trois mois pour faire campagne. Un immense défi.

«Un nominé exceptionnel»

Dans les heures après la décision du…

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