La mise en garde est des plus claires. Après plusieurs prises de parole dans le même sens au cours de la semaine, le ministre de l’Intérieur a évoqué vendredi les risques sécuritaires planant sur le premier tour des élections législatives. Au micro de Franceinfo, il a d’abord rappelé que ces élections, « comme tout grand événement », peuvent être la cible « d’actes terroristes ».
Sur un autre registre, il a ajouté que les services de renseignements alertaient sur la possibilité « qu’au soir du second tour et peut-être au soir du premier, l’ultragauche et l’ultradroite sèment une forme de chaos ». Mardi, il avait déjà évoqué « de possibles troubles à l’ordre public le 30 juin et plus certainement le 7 juillet ».
Enfin dès le 14 juin, cinq jours après l’annonce de la dissolution, il demandait aux préfets et aux services de police et de gendarmerie d’être vigilants face à une « période préélectorale et celle suivant le scrutin extrêmement sensibles » avec notamment l’éventualité…