Francesca Albanese : « La seule chose légale que peut faire Israël dans les territoires palestiniens, c’est de dégager »

« Après ce génocide, si on n’arrive pas à l’arrêter et s’assurer que ce soit le dernier de l’histoire, on aura perdu ce qu’il nous reste de notre humanité », lance Francesca Alb.anese, rapporteure spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés depuis 1967 devant la foule pressée sous l’Agora de la Fête de l’Humanité ce dimanche 14 septembre.

Au cours des dernières vingt-quatre heures, 68 personnes ont été tuées et 346 autres blessées dans le territoire palestinien, rapporte le ministère de la Santé du Hamas ce dimanche 14 septembre. De nouveaux chiffres qui font porter le bilan global à 64 871 morts et 164 610 blessés à Gaza. Des chiffres probablement sous-estimés, avait jugé la revue The Lancet au mois de janvier 2025.

Dans ce contexte, la rapporteuse a rappelé que dès le 24 janvier 2024, la Cour pénale internationale (CPI) évoquait déjà un risque de génocide. Les États avaient donc déjà l’obligation « de prévenir le génocide, (par des actions) comme arrêter la vente des armes, des composants, mas aussi arrêter les relations économiques. »

« Sans les entreprises, Israël n’aurait jamais pu soutenir l’effort militaire »

Un récent rapport, Francesca Albanese décrit le rôle des entreprises dans la politique criminelle d’Israël. Intitulé « De l’économie de l’occupation à l’économie du génocide », le document