Coup sur coup, on a entendu le président de la République, Emmanuel Macron, et l’ancien premier ministre Dominique de Villepin appeler publiquement Israël au cessez-le-feu, au plus fort d’une opération militaire visant à détruire l’organisation terroriste du Hamas à la suite du pogrom monstrueux du 7 octobre. La raison invoquée, dans les deux cas, est à la fois humanitaire et politique (donner une chance à l’après). Mais ces arguments posent problème: car si la préoccupation humanitaire est légitime pour épargner au maximum les civils de Gaza et donner à la guerre des règles, elle ne saurait se substituer à la politique.
Et la politique, comme c’est le cas pour Israël depuis le 7 octobre, consiste d’abord, aujourd’hui, à faire la guerre pour punir et détruire l’ennemi. Afin de mettre le peuple d’Israël en sécurité. De rétablir le rapport de force et la crédibilité israélienne. C’est le Hamas qui a dicté cette option comme la seule possible en indiquant clairement, par l’horreur insoutenable…