TRIBUNE - Alors qu’un certain nombre d’ONG ont refusé de qualifier de «terroristes» les actes de barbarie perpétrés par le Hamas, un devoir de transparence s’impose quant à leurs sources de financement et leurs motivations, argumentent les membres du cercle Droit et débat public.
Dans une interview parue dans Le Point du 12 octobre dernier, François Zimeray, ancien ambassadeur de France pour les droits de l’homme, déplorait, à propos des massacres des 7 et 8 octobre, que les ONG qui se sont donné comme objet la défense des droits de l’homme ont refusé, ne serait-ce que par leur silence, de « qualifier de terroristes ces actes d’une barbarie inouïe … On aurait aimé qu’elles décrivent dans leurs rapports annuels l’antisémitisme virulent qui circule depuis des décennies dans les médias d’une grande partie du monde arabo-musulman et qui fait le lit de la haine… et qu’elles regardent ces réalités pour ce qu’elles sont : des violations des droits de l’homme ». Nous partageons cette critique.
Les ONG pointées pour leur complaisance
Rappelons que beaucoup d’ONG ont refusé de qualifier d’actes de barbarie le massacre de familles entières à leur domicile et la tuerie de jeunes réunis pour une fête de la paix. Beaucoup refusent de tirer les conséquences qui s’imposent de l’inscription du Hamas sur la liste des organisations…