DÉCRYPTAGE - Que Moody’s abaisse la note de la France n’est pas surprenant en soi, étant donné l’explosion de la dette. Mais le calendrier choisi par l’agence de notation est loin d’être anodin.
Les députés se sont longuement affrontés sur la constitutionnalité de cette mesure. Éric Coquerel, le président LFI de la commission des finances, a déclaré les amendements recevables, et en a lui-même déposé un.
ENQUÊTE - Le «quiet hiring», ou l’art de remplacer en interne des salariés sur le départ, fait parfois des déçus. Car derrière cette démarche qui se veut vertueuse peuvent se cacher certains pièges.
DÉCRYPTAGE - Le travail temporaire connaît un nouveau recul sur les trois derniers mois. Il s’agit du septième trimestre consécutif de baisse de l’activité. Personne n’anticipe une embellie rapide.
DÉCRYPTAGE - Le taux d’activité des salariés de plus de 60 ans a progressé depuis vingt ans. Le ministère de l’Emploi finance des formations en partenariat avec le patronat et octroie des crédits d’impôt.
DÉCRYPTAGE - Au cours du troisième trimestre, la France a détruit 25.000 postes. Les derniers chiffres de l’Insee confirment un retournement de conjoncture inédit depuis le Covid. Le chômage pourrait remonter à 8% en l’an prochain.
DÉCRYPTAGE - Dans le pays, où Emmanuel Macron effectue une visite d’État, le taux de chômage à 13,1 % établit un record depuis deux décennies. Bien que pôle régional dynamique, le royaume peine à occuper ses jeunes, qui rêvent de départ.
DÉCRYPTAGE - Paris et quelques grandes métropoles accaparent la quasi-totalité des entreprises innovantes et des profils qualifiés. Loin de limiter le phénomène, les politiques nationales l’ont souvent accentué.
LA VÉRIFICATION - Antoine Armand a déploré ces derniers jours la trop faible «quantité d’heures travaillées dans le pays», qui exposerait l’économie française a un «risque de décrochage». Qu’en est-il sur le reste du continent ?
DÉCRYPTAGE - Largement sanctuarisé depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, le ministère du Travail voit son budget chuter de cinq milliards d’euros dans le projet de loi de finances.
La raison principale de ce déséquilibre entre les sexes : la sous-représentation des jeunes filles dans les filières d’éducation scientifique selon trois économistes du FMI.