À jamais les premiers. Emmenés par un Michel Platini au sommet de son art, les Bleus devenaient roi d’Europe en 1984, en France. Quarante ans, déjà, que le numéro 10 se voyait remettre la coupe par le président François Mitterrand, célébrant ce premier titre collectif pour la France, toutes disciplines confondues, le 27 juin 1984. La France qui gagne. Enfin! Deux ans après Séville et cette défaite face aux Allemands, en demi-finales de la Coupe du monde, qui a marqué le pays au fer rouge pour l’éternité. «On ne le verbalisait pas tant que cela, mais c’était forcément dans les esprits. On avait été tellement marqués par cet espoir envolé», raconte le défenseur Maxime Bossis. «C’était impossible d’oublier ce qui est arrivé en 1982. Même si on avait mis 10-0 aux Allemands, ça n’aurait pas enlevé ce qu’on a vécu. Esprit de revanche? Non, au contraire, on avait le désir de faire quelque chose parce qu’on avait découvert le haut niveau», confesse le milieu de terrain Alain Giresse.
Et c’est ce…