Vidéos pour adultes : aux origines de l’ascension discrète et fulgurante d’OnlyFans et de MYM

À gauche, deux amis d’enfance à l’origine de la plateforme française MYM. À droite, un père et ses deux fils, fondateurs d’OnlyFans au Royaume-Uni, rejoints ensuite par un investisseur spécialiste des contenus pour adultes. Francesca Protopapa pour Le Figaro

Vidéos pour adultes : aux origines de l’ascension discrète et fulgurante d’OnlyFans et de MYM

MYM, OnlyFans : le business impitoyable des plateformes de la tentation

C’est un univers particulier où le désir et l’argent règnent en maîtres. Par nécessité ou par plaisir, des milliers de femmes et d’hommes, parfois très jeunes, se dénudent face à la caméra pour quelques poignées d’euros. Ils découvrent alors la fascination addictive de ceux qui s’abonnent à leurs contenus, mais aussi souvent la haine sur les réseaux sociaux et dans leur vie réelle. Pour les plateformes, l’anglaise OnlyFans et la française MYM, cette activité est une mine d’or. En 2023, OnlyFans a engrangé pas moins de 1,31 milliard de dollars et MYM 105 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2024. Des montants étourdissants qui cachent une réalité parallèle que Le Figaro vous invite à mieux comprendre au fil d’une série de cinq articles, fruit d’une enquête de plusieurs mois.

Explorer notre série

ENQUÊTE - Les créateurs de ces deux sites ont tous en commun d’être des entrepreneurs nés qui sont devenus des barons de la «creator economy». Un nouveau marché en pleine expansion, qui génère des centaines de millions d’euros de bénéfices chaque année.

Un père et ses fils d’un côté, deux amis d’enfance de l’autre... Des clans restreints à la tête de deux empires mondiaux, OnlyFans et MYM. Ces plateformes ont bâti leur fortune sur un marché aussi discret que puissant : celui des contenus de charme, érotiques et pornographiques. À coups d’abonnements mensuels, des millions d’internautes rémunèrent directement des créateurs et créatrices - parfois très jeunes - qui se dénudent devant leur téléphone.

En «serial» entrepreneurs, ces hommes sont devenus des figures emblématiques de la «creator economy». Ce marché permet aux créateurs de contenu de monétiser leur audience, sans avoir besoin d’annonceurs, ni de publicités extérieures. Avec des millions de créateurs qui ne cessent de se multiplier, ce secteur a connu un véritable essor, propulsant les deux plateformes comme références mondiales dans les contenus pour adultes. Aujourd’hui, elles poursuivent leur spectaculaire ascension... tout en verrouillant leur communication. Certains représentants sont même devenus inaccessibles.

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 93% à découvrir.

Vente Flash

4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.

Déjà abonné ? Connectez-vous