DIRECT. Guerre dans la bande de Gaza : des frappes israéliennes ont fait plus de 100 morts dans l'enclave en une nuit, selon les secours palestiniens
Les hostilités reprennent avec force dans la bande de Gaza. Plusieurs frappes de l'armée israélienne ont causé la mort d'au moins une centaine de personnes dans la nuit du dimanche au lundi 19 mai, selon un bilan provisoire donné par la Défense civile palestinienne et des responsables d'établissements médicaux. La majorité des victimes ont été tuées dans la ville de Gaza et dans le nord de l'enclave, précise le journal Haaretz, après que l'armée israélienne a annoncé dimanche de "vastes opérations terrestres" dans la zone. En parallèle de ces attaques, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, s'est dit ouvert à un accord incluant la fin de l'offensive militaire. Suivez notre direct.
Israël va autoriser l'entrée de denrées alimentaires dans l'enclave. Le bureau du Premier ministre a fait savoir, dimanche, que les autorités israéliennes allaient permettre la livraison d'une "quantité de base de nourriture destinée à la population, afin d'éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza". Israël "agira pour empêcher le Hamas de s'emparer de cette aide humanitaire", a ajouté l'exécutif, alors que le pays bloque depuis le 2 mars tous les camions affrétés pour venir en aide aux quelque 2,4 millions de Gazaouis.
La France réclame la reprise "immédiate" de l'aide humanitaire. La réouverture des points de passage pour les camions d'aide doit se faire de manière "immédiate, massive et sans entrave", a déclaré dimanche soir le ministre français des Affaires étrangères. "Après 3 mois d'efforts diplomatiques, le gouvernement israélien annonce enfin la réouverture de l'aide humanitaire à Gaza. (...) Elle doit mettre fin à la situation humanitaire catastrophique et enrayer définitivement la famine", a écrit Jean-Noël Barrot, dans un message sur X.
"Tous les hôpitaux publics" du nord de l'enclave sont hors service, selon le Hamas. Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas assure que l'armée israélienne a assiégé le dernier établissement de santé public fonctionnel dans le secteur, faisant état de "tirs nourris autour de l'hôpital indonésien et de ses environs, empêchant l'arrivée des patients, du personnel médical et des fournitures médicales, ce qui a contraint l'hôpital à fermer".