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Les secouristes ukrainiens bataillent avec les flammes après une nouvelle nuit de frappes russes. Selon la défense ukrainienne, au moins 240 drones et cinq missiles ont visé le territoire, dimanche 7 décembre. Malgré l'intervention des pompiers, cette attaque prive plusieurs villes d'eau courante, de chauffage et d'électricité. "Nous sommes descendus au sous-sol, mais le courant a soudainement été coupé. Puis le chauffage s'est lentement réduit, suivi par l'eau courante. Nous sommes restés ainsi jusqu'à 3 heures du matin avant de remonter nous coucher, mais les frappes ont continué jusqu'à 5 heures du matin au moins", raconte une femme.
En parallèle de ces frappes, les négociations se poursuivent sur plusieurs continents, d'abord en Floride (États-Unis) entre Américains et Ukrainiens. Au quatrième jour des discussions, les avancées restent floues, mais le camp de Washington insiste sur l'imminence d'un accord. "Nous sommes dans les dix derniers mètres d'un marathon et ce sont toujours les plus difficiles", a déclaré Keith Kellogg, envoyé spécial des États-Unis pour l'Ukraine et la Russie.
Un "soutien indéfectible" à l'Ukraine
Mais d'autres discussions se tiendront cette fois avec les Européens, à Londres (Royaume-Uni). Emmanuel Macron, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chancelier allemand Friedrich Merz se réunissent pour travailler sur les propositions de paix européennes, ainsi que sur l'organisation de la coalition des volontaires, destinée à garantir la paix, une fois que les combats cesseront.
"Nous ferons le point ensemble sur la situation et les négociations en cours dans le cadre de la médiation américaine. L'Ukraine peut compter sur notre soutien indéfectible. [...] Car ce qui se joue en Ukraine, c'est aussi la sécurité de l'Europe tout entière", a affirmé Emmanuel Macron. Énième échéance d'un processus de paix qui n'aboutit pas, alors que la Russie continue ses attaques quotidiennes sur les villes et les infrastructures civiles ukrainiennes.