La relaxe est d’abord un soulagement personnel pour François Bayrou. Quand il parle de sept années de «cauchemar», le haut-commissaire au Plan, plus que d’une mise à l’écart politique, parle d’une épreuve personnelle, d’abord partagée avec sa complice de quatre décennies, Marielle de Sarnez, dont il a toujours imputé la mort prématurée, il y a tout juste trois ans, à l’opprobre d’un soupçon dont la justice a finalement établi qu’il n’était pas fondé, fût-ce au bénéfice du doute.
C’est de manière affective avant tout que le Béarnais souffrait que son panache puisse ne pas être reconnu blanc par des Français dont il n’a pas renoncé à recevoir un jour l’onction suprême.
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Cette longue hypothèque judiciaire a-t-elle grevé son parcours politique? Ce sont certes les prémices de cette affaire d’assistants MoDem au Parlement européen qui l’avaient contraint de quitter le premier gouvernement Macron où il venait d’être nommé garde des Sceaux.
Mais, si Henri IV pensait que Paris valait bien une messe…