La procédure contre les indépendantistes kanak dépaysée à Paris
Le Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) salue une « décision d’apaisement ». Le juge d’instruction au tribunal judiciaire de Nouméa est donc dessaisi, donnant espoir aux indépendantistes dans leur combat contre une véritable répression judiciaire coloniale. Car pour les avocats, « la concurrence d’intérêts politico-judiciaires (à Nouméa) ne permettait pas de garantir le déroulement d’une information judiciaire respectant les principes d’indépendance et d’impartialité ».
La prochaine étape pour le FLNKS sera de redemander auprès du tribunal judiciaire de Paris la libération des prisonniers politiques, refusée jusque-là par le tribunal judiciaire de Nouméa. Parmi les 13 concernés, seules deux militantes ont été libérées, mais restent sous contrôle judiciaire loin de chez elles. Les autres sont emprisonnés, la plupart en métropole, comme le président du FLNKS, Christian Tein, incarcéré à Mulhouse.
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