Alors que les agriculteurs annoncent vouloir bloquer Paris lundi, le Premier ministre a reconnu, lors de son déplacement en Indre-et-Loire dimanche 28 janvier, qu'avec les "premières mesures" annoncées vendredi soir, "on n'a pas répondu encore (...) à ce qui constitue le malaise et le mal-être de nos agriculteurs aujourd'hui". Mais Gabriel Attal se dit "résolu" à "avancer vite", lors d'un discours prononcé à l'occasion des vœux de la députée Fabienne Colboc. Il a également assuré que "d'autres décisions" seront prises "dans les semaines qui viennent". 

"Nos agriculteurs, nos agricultrices, ne comptent pas leurs heures (...) ils se lèvent tous les jours pour travailler", a poursuivi le locataire de Matignon. "Evidemment qu'ils doivent vivre dignement de leur travail", a-t-il ajouté. Sur ce sujet, il a reconnu que les lois Egalim sont "probablement perfectibles" et doivent "surtout être appliquées".