Émeutes à Los Angeles : "On a pas de violences qui augmentent, et jusqu'ici, elles ont été assez limitées", pointe Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine
Un couvre-feu a été instauré par Karen Bass, la maire démocrate de Los Angeles (Californie, États-Unis), en réponse aux émeutes anti-expulsions de ces derniers jours. "On a pas de violences qui augmentent, et jusqu'ici, [elles] ont été assez limitées malgré ce qu'on peut entendre dans le discours de Donald Trump", souligne Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste des présidents et auteur de "Les mots de Trump" aux éditions Dalloz.
"Les marines ne peuvent pas agir comme une force de police"
Donald Trump a annoncé le déploiement de 700 marines dans la ville, en plus des 400 membres de la garde nationale : "La loi sur l'insurrection dit que ça doit être en cas d'insurrection, rébellion ou violence domestique", explique le spécialiste, qui indique que "des recours auprès des tribunaux" ont été faits contre ces mesures. "C'est disproportionné, c'est certain", ajoute Jérôme Viala-Gaudefroy, qui pointe qu'il s'agit aussi d'une question de "droit des États contre le droit fédéral". "Actuellement, les marines peuvent éventuellement protéger des bâtiments (...), mais ils ne peuvent pas agir comme une force de police", indique-t-il.
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