Le gouvernement et les agriculteurs au défi de résoudre le casse-tête des prix planchers

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Un élevage de vaches blondes d’Aquitaine, à Marbois (Eure). Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Annoncé samedi par le président Macron, ce projet laisse circonspect la plupart des responsables du secteur.

«Un prix minimum, cela veut dire que les acteurs se sont entendus pour ne pas descendre sous un certain seuil. C’est un sujet d’entente et normalement, cela est contraire au droit de la concurrence. C’est ce qui nous interroge, car nous n’avons pour l’instant pas de cadre pour travailler sur ces sujets.» Au surlendemain de l’annonce du président Emmanuel Macron du projet de travailler sur des prix planchers pour protéger la rémunération des agriculteurs, Carole Humbert, directrice de la coopération laitière à la Coopération agricole, comme de nombreux observateurs présents au Salon de l’agriculture, reste circonspecte. «Il va falloir qu’on me donne le mode d’emploi», renchérit Dominique Chargé, le président de la Coopération agricole, qui représente 40 % de l’agroalimentaire français et trois agriculteurs sur quatre.

Sur le papier, interdire la revente des récoltes et des bêtes à un tarif inférieur à leur coût de production semble louable. C’est d’ailleurs le principe de certaines initiatives…

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