La Perrière, ou comment vivre sa meilleure vie dans le Perche
« Pour vivre heureux, vivons cachés », la devise n’a jamais aussi été bien choisie par les amoureux du Perche. Plus le hameau est petit et perdu dans le bocage normand, plus il attire des personnes en vue, jalouses de leur tranquillité. On frôlerait presque le souhait d’anonymisation. Le bourg prisé, à peine visible sur la carte géographique, peut tenir dans un mouchoir de poche. Quelques maisons, anciennes fermes restaurées, ou hangars en guise d’ateliers, abritent des résidences généralement secondaires. Mais le temporaire peut devenir permanent pour ceux qui ont franchi le cap. Même si on les appelle les néoruraux, ces citadins qui ont fui la ville pour vivre leur meilleure seconde vie ne vont pas jusqu’à endosser les habits du fermier. Tout juste ceux du jardinier.