Démission de Sébastien Lecornu : Agnès Pannier-Runacher estime que nul ne pourra gouverner «en faisant l’économie de la gauche»

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   RÉCIT - La nomination surprise de Bruno Le Maire aux Armées, combinée à la place jugée excessive accordée aux macronistes dans le gouvernement, a ulcéré les oppositions. Une colère qui a sans doute contribué à la démission de Sébastien Lecornu dès lundi matin.

2. Laurent Wauquiez n’entre pas au gouvernement mais son ambition présidentielle reste intacte

   Certains de ses proches le poussaient à saisir l’opportunité d’un ministère mais le député LR de la Haute-Loire s’en tient au pilotage du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée, renforcé par la récente arrivée de Michel Barnier.

3. Guillaume Tabard : «La censure et le retour aux urnes semblent inévitables»

   CONTRE-POINT - Sébastien Lecornu est finalement dans la même situation quasi désespérée qu’au jour de sa nomination ; avec pour seule consolation que nul ne pourra lui reprocher de n’avoir pas tout tenté.

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   PORTRAIT - La députée du Val-d’Oise, vice-présidente de l’Assemblée depuis 2022, entre au gouvernement. Une première fonction ministérielle pour cette députée de 44 ans, avocate de profession.

5. «Impossible de faire autrement» : Robert Ménard souhaite une démission d’Emmanuel Macron pour sortir de la crise politique

   Invité ce dimanche du «Grand Jury» RTL-Le Figaro-M6-Public Sénat, le maire de Béziers estime qu’«on ne règle aucun problème (...) tant qu’on ne changera pas de chef de l’État».

6. Budget : les raisons du coup de poker de Sébastien Lecornu, qui délaisse le 49.3

   DÉCRYPTAGE - Le premier ministre préfère « trouver des compromis » plutôt qu’engager sa responsabilité sur le budget. Il espère pouvoir échapper à une coalition de la gauche et du RN contre lui, mais sans garantie d’éviter l’instabilité.

7. « Ça va mal finir » : sceptiques sur l’abandon du 49.3, Les Républicains attendent toujours des gages de Lecornu

   La droite attend des gages concrets du premier ministre sur le plan budgétaire et le régalien. Le renoncement au 49.3 est accueilli avec circonspection.

8. Guillaume Tabard : «Loi sur la fin de vie, la tentation d’un passage en force»

   CONTRE-POINT - Difficile de ne pas y voir une volonté idéologique de profiter de la confusion politique et institutionnelle, d’autant que l’euthanasie est loin d’être la priorité des Français.

9. Jean Leonetti : «Il y a une forme d’indécence et de provocation dans l’adoption rapide d’un texte sur la fin de vie»

   ENTRETIEN - Alors que les deux textes sur la fin de vie devraient être examinés au Sénat à partir du 20 octobre, le maire LR d’Antibes, médecin et auteur de deux lois sur ce sujet, juge que l’adoption « bâclée » d’une réforme risque de fracturer un peu plus la société française.

10. Guillaume Tabard : «L’exercice d’équilibriste de Sébastien Lecornu»

    CONTRE-POINT - Avant la nomination du prochain gouvernement, le premier ministre doit obtenir un équilibre entre des pièces dont chacune attend de connaître la situation de l’autre.